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La crevaison, c’est la hantise du vététiste. On a beau faire le maximum pour l’éviter, elle finit toujours par frapper… Que l’on roule en Tubeless ou non, mieux vaut être bien équipé, et bien procéder pour que la sortie ne vire pas au cauchemar. On vous donne quelques astuces !

Ils ne sont pas nombreux les vététistes qui peuvent se vanter de n’avoir jamais crevé. Et pour cause : pratiquer sur tous les terrains, c’est la définition même du VTT. Et cela met les pneumatiques à rude épreuve ! Pourtant, de multiples améliorations techniques ont été apportées au cours des 20 dernières années : montage Tubeless, liquide préventif, augmentation des sections de pneus et amélioration des carcasses, élargissement des jantes, etc.

Mais force est de constater que, si le risque de crevaison a largement diminué, il est toujours bien présent. Mauvais setup, erreur de pilotage, simple malchance voire malveillance… Bref, on est toujours pas à l'abri de se retrouver à plat, et rien de tel pour nous couper dans notre élan. Alors voici quelques conseils pour bien gérer une crevaison.

Tuto vidéo

1. S’arrêter rapidement, et bien s’installer

Rouler à plat, c’est bon pour les compétiteurs. Mais c’est risqué pour le pilote, et pour son matériel. Alors mieux vaut limiter la casse, et s’arrêter immédiatement. Et comme on est rarement seul sur les sentiers, il est préférable de s’écarter du passage pour ne pas déranger ni être dérangé. Dans la mesure du possible, il faut privilégier un endroit relativement plat et propre, où l’on puisse poser vélo, sac à dos, gants, etc.

2. Faciliter le démontage de la roue

Les crevaisons de l’arrière sont les plus fréquentes. Pour favoriser le démontage et le remontage de la roue arrière, on peut placer la chaîne sur le plus petit pignon de la cassette. Et pour ceux qui roulent en mono-plateau, il faut bien penser à détendre le ressort de la chape de dérailleur, pour le dégager plus facilement.

Par contre, mieux vaut éviter de retourner le vélo : même si c’est pratique, cela peut endommager le poste de pilotage, et altérer le fonctionnement des freins à disques hydrauliques. Alors une fois la roue retirée, on peut simplement coucher le vélo sur son côté gauche, après avoir placé la pédale gauche en haut.

Autre point important : tant que la roue est démontée, il ne faut pas toucher au levier de frein !

3. Bien repérer la crevaison

Avant d’entamer la réparation, il faut bien repérer et évaluer la crevaison. On peut commencer par inspecter le pneu, quitte à regonfler pour mieux cibler la fuite. C’est l’occasion de retirer tout corps étranger qui pourrait occasionner une nouvelle crevaison : épine, clou, vis, etc.

Petite astuce : la valve constitue un excellent point de repère, pour facilement retrouver la crevaison, tout au long de la réparation.

4. Démonter et contrôler le pneu

Tout d’abord, inutile de le démonter complètement : il suffit de retirer une tringle. Pour faciliter la manœuvre, il faut positionner la tringle au centre de la jante, en commençant à l’opposé de la valve. Une fois la tringle détendue, on peut la retirer au niveau de la valve, en s’aidant au besoin d’un démonte-pneu en plastique.

C’est le moment de contrôler l’intérieur du pneu, pour s’assurer qu’il ne reste aucun corps coupant ou perforant. Mais attention aux doigts ! Et si le pneu est coupé, un simple morceau de scotch renforcé peut suffire à éviter l’hernie.

Enfin, pour ceux qui roulent en Tubeless avec du liquide préventif : attention à ne pas le déverser dans la nature ! Si vous voulez le retirer, prévoyez des mouchoirs et un petit sac poubelle, ou une seringue et un flacon étanche.

5. Installer la chambre et le pneu

Dans le cas d’un montage Tubeless, il faut d’abord retirer la valve. Si l’écrou est trop serré, on appuie fermement sur la base de la valve pour faciliter son dévissage. Et pour ne pas égarer les petites pièces, on peut les poser sur un chiffon, ou sur les gants.

Avant de placer la chambre à air neuve, mieux vaut la pré-gonfler légèrement, pour faciliter son installation et limiter le risque de pincement. Reste ensuite à repositionner la tringle du pneu, en commençant à l’opposé de la valve, puis en remontant vers celle-ci. Si la tringle est bien centrée dans la jante, son remontage ne devrait pas nécessiter d’outillage.

6. Gonfler, et remonter l’ensemble

On peut maintenant regonfler le pneu, en veillant à la bonne mise en place de la tringle. Au besoin, on peut l’aider en agrippant fermement le pneu, et en tirant dans la direction opposée. Attention également à appliquer une pression de gonflage suffisante : il serait dommage de pincer la chambre à air dans la descente suivante !

Il est temps de replacer la roue sur le vélo. Dans le cas d’une roue arrière, il faut veiller à replacer la chaîne sur le plus petit pignon, et à dégager le dérailleur vers l’arrière tout en alignant le disque avec l’étrier. Une fois l’axe de roue fermement serré, on peut ensuite relâcher le ressort de la chape de dérailleur. On profite enfin de replacer la chaîne en milieu de cassette pour faire tourner la roue et s’assurer du bon fonctionnement général.

7. Faire place nette

La roue est réparée, on peut remballer. Chambre à air crevée, valve Tubeless, outils, mouchoirs sales … Il ne faut rien oublier, et laisser l’endroit aussi propre qu’on l'a trouvé. Un petit coup d’eau sur les mains, avant de renfiler les gants, et c’est reparti !

Mais si vous êtes dans le genre pressé, que vous roulez en Tubeless et que vous ne voulez pas vous embêter à démonter la roue, il existe une solution radicale : les mèches.
Ça vous intéresse ? On vous en dit plus, dans un prochain Tuto CUBE France !

Voilà, on a fait le tour ! Si vous avez besoin de plus de conseils, n’hésitez pas à consulter nos articles sur le site www.cubebikes.fr, ou à vous rendre sur notre chaîne YouTube.

Article écrit par

Franck Verrier

Enduriste polyvalent, et membre de l'équipe Cube France.

Passionné de VTT depuis son plus jeune âge, Franck a fait ses armes sur les compétitions régionales, en Descente comme en Enduro. Curieux et autodidacte, il pratique le vélo sous toutes ses formes : VTT évidemment, Vélo de Route, Gravel, Vélo à Assistance Électrique, BMX, etc...

Titulaire d'un diplôme supérieur en mécanique, et fort de plusieurs expériences dans le milieu du Cycle, il met désormais ses connaissances au service du développement de la marque CUBE en France.

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